Même si je n’aime pas commenter l’information médiatique, celle-ci constitue une des matières premières de mes travaux doctoraux.
J’ai suivi l’interview de J.P Chevènement sur BFMTV ce jour.
Au-delà des propos creux et stéréotypés (république, laïcité, valeurs de république, autorité…), j’ai pu entendre que les individus « doivent se SOUMETTRE à la République ».
J’ai pu entendre à de nombreuses reprises cette injonction de la part d’acteurs politiques.
Il est difficile de ne pas faire le parallèle avec les critiques politiques quant à l’islam comme religion de contrainte qui impose la « soumission ».
Au-delà de l’ironie qui n’est pas très utile à l’exercice analytique, le parallèle mérite d’être souligné car il permet de démontrer comment une partie de la politique depuis 1989 tente de se redéfinir face à la religion musulmane tout en reprenant une terminologie qu’elle critique pourtant.
Il y a là, un aspect important à étudier en matière « d’inconscient politique » sachant qu’en définitive, le mot islam ne veut même pas dire « soumission »…