Au sein de mes travaux, j’attire l’attention sur nécessité de penser la notion de radicalisme et le concept de radicalité vis-à-vis du Droit afin de fonder les analyser sur une structure objective et avec des bornes référentielles identifiables.
Ici, les propos de la journaliste (ne pas s’arrêter au titre) sont une illustration d’une perception « errante » de la radicalité, c’est-à-dire fondé sur une perception subjective érigée en référence. On evoque ce qui nous semble radical sans reference objective mais en fonction soit des discours ambiants et dominants, soit des impressions personnelles. Pourtant, les propos en question s’opposent au droit et particulièrement à la liberté de conscience ET de culte en voulant confiner le religieux au privé.
On remarquera également l’usage de « mots-clés » (islam politique), dont les définitions sont vagues mais fortement connotées au sein de l’opinion, afin renforcer le poids des propos. L’usage de ces mots-clés sert à valider par l’emotion et l’impression les discours enoncés (au sein de l’opinion, l’islam politique on ne sait pas ce que c’est mais c’est grave).
L’étude du radicalisme et de la radicalité doivent ABSOLUMENT prendre en compte nos propres discours, nos propres insuffisance et excès si l’on souhaite une analyse globale et objective. Il s’agit d’un phénomène bilateral qui s’inscrit dans un systeme (differents pôles qui communiquent entre eux) et non à travers des unités homogenes antagonistes (pôles isolés, hermetiques et en opposition).
Merci pour cette analyse encore une fois pertinente 🙂
Merci!