L’année dernière déjà, je me suis laissé tenter par l’expérience qui fut hautement instructive mais aussi plaisante et enrichissante.
Expliquer ses recherches doctorales (ou un aspect des travaux que l’on mène), en 180 secondes, de manière accessible, devant plusieurs centaines de personnes: tout cela génère un certain stress. Même si celui-ci est contenu et maîtrisé au cours de la prestation, on peut avoir la sensation, en tant que participant, d’être quelque peu passé à côté, non de l’objectif, mais du plaisir à parcourir le chemin pour l’atteindre. Ce fut un peu mon cas l’année dernière.
Alors cette année, malgré la « gravité » du sujet qui est le mien, mon souhait a été, bien sûr, de rendre accessible les recherches sur un sujet sensible, mais aussi de prendre davantage de plaisir à participer à ce fameux concours. Mission réussie.
A travers mes travaux, je traite la question de la radicalité, du « radicalisme » et de la « radicalisation » liés à un contexte islamique en France. Cette année, j’ai voulu revenir sur la notion de « radicalisation » et montrer comme ce terme, pourtant aujourd’hui très banal, est en réalité inapproprié et génère d’importantes confusions qui nuisent à la compréhension de la problématique mais aussi à sa prise en charge.
EL BAHAR Redwane